La rivista Socio-anthropologie ha ripubblicato nel 2000 un estratto commentato di un saggio ormai classico di Maurice Godelier che illustra le forme economiche e non economiche di circolazione dei prodotti sociali, con particolare attenzione al funzionamento del potlatch. In J. Copans, S. Tornay, M. Godelier, C. Backès-Clément, L’anthropologie : science des sociétés primitives ?, Paris, Editions E.P., 1971, 225-237.
Formes non marchandes de circulation du produit social
(…) Pour analyser ce domaine, il faut d’abord partir d’une distinction entre catégories de produits. Cora Dubois a distingué, de façon trop rigide mais utile, deux catégories de biens : les biens de subsistance et les biens de prestige qui circulent dans les sociétés primitives et paysannes. D’une façon générale, dans les sociétés primitives, les biens sont classés en catégories hiérarchisées, et leur échange et leur circulation sont fortement cloisonnés. On ne peut par exemple échanger un bien de subsistance contre un coquillage précieux. Paul Bohannan a employé le terme « multicentrée » pour caractériser la structure économique des sociétés primitives, à la différence du marché et de la production marchande. Chez les Tiv du Nigeria, les biens étaient répartis en trois catégories : biens de subsistance, biens de prestige (esclaves, bétail, métal), femmes.
Commenti recenti